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Première bataille de la Marne

Soldats français embusqués derrière un fossé

 

Date Du 5 septembre au 12 septembre, 1914

Lieu  Marne proximité de Paris, (France)

Issue Victoire stratégique alliée décisive

 

                                 Belligérants

France                                               Empire allemand

Royaume-Uni

 

Forces en présence

1 071 000 hommes                     1 485 000 hommes

 

                                     Pertes

Environ 80 000 Français        250 000 soldats

1 701 Britanniques                  15 127 prisonniers

 

Il y eut deux batailles de la Marne, toutes deux au cours de la Première Guerre mondiale. Cependant, le nom se réfère en général à la première, qui eut lieu du 6 au 12 septembre 1914 ; la seconde bataille de la Marne, quant à elle, se déroula du 15 au 18 juillet 1918. Au cours de cette première bataille décisive, les troupes franco-anglaises réussissent à arrêter puis repousser les Allemands et donc à mettre en échec le plan Schlieffen qui prévoyait l'invasion de la France en six semaines pour ensuite se porter vers la Russie.

 

La bataille des frontières

La phase dite « bataille des frontières » commence par des succès initiaux comme la prise de Mulhouse ou l'offensive sur Sarrebourg mais, après des combats de rencontre frontaux, violents et meurtriers, l'armée allemande reprend l'initiative. L'armée française est alors obligée de se replier sur des positions au sud, plus favorables.

 

L'invasion de la Belgique

Pendant ce temps plus à l'Ouest, les Allemands mettent en place le plan Schlieffen qui doit permettre de vaincre les armées franco-britanniques en six semaines pour pouvoir ensuite se retourner vers la Russie dont l'immensité ne permet pas une mobilisation rapide des troupes. L'idée stratégique est d'éviter d'avoir à gérer simultanément deux fronts distants de deux mille kilomètres. Pour mettre en place leur plan, les troupes allemandes, sous la direction de von Moltke, doivent pénétrer en Belgique. L'intention est de déborder les Français qui ont massé leurs troupes à l'est pour ensuite les envelopper et les obliger à un armistice. La progression allemande est rapide. Le Général Joffre, qui s'attend à ce que les Allemands le débordent par le Nord, n'imagine pas qu'ils puissent le faire aussi largement. L'armée belge, en infériorité numérique et matérielle, ne peut résister aux troupes adverses qui envahissent l'est du territoire. Les forts belges autour d'Anvers et de Liège qui sont censés retenir les Allemands sont contournés puis assiégés. Ainsi, les Belges réussissent à immobiliser une partie de l'armée allemande qui, à cette époque, progresse de 30 à 50 km par jour.

 

 

Soldats français en attente dans des tranchées personnels

 

La bataille de Charleroi

L'aile marchante allemande et les troupes alliées se rencontrent le long de la vallée de la Sambre. Leur IIe Armée entre en contact avec la Ve Armée du général Lanrezac, qui tient le front de Maubeuge à Dinant, en passant par Charleroi alors qu'à sa gauche le Corps expéditionnaire britannique affronte-la, Ie Armée allemande à Mons. Après d'âpres combats de rencontre sur la Sambre entre les 20 et 22 août, le général Lanrezac décide de se replier le 23 août. En effet, ses deux ailes sont en passe d'être submergées. A sa gauche, le Corps expéditionnaire britannique, s'est replié après un combat de rencontre aussi vif que sanglant à Mons puis au Cateau. À sa droite, les Belges lâchent Namur, et la, IIIe Armée de Max Von Hausen franchit la Meuse près de Dinant à droite. La, IIe Armée allemande, qui n'a plus d'opposition, franchit alors la Sambre. Charles Lanrezac sauve ainsi son armée d'un encerclement qui aurait probablement eu des conséquences dramatiques pour la situation des Français.

 

La retraite française et la poursuite allemande

Fantassin du 103e RI et son sac à dos havresac, de carreau, modèle de 1893.

 

Moltke, devant cette retraite générale, ordonne la poursuite, ne laissant que quatre divisions face à Maubeuge encerclée, qui tient jusqu'au 7 septembre. Cette manœuvre fixe une partie des troupes allemandes jusqu'au 9 septembre. Au soir du 24 août, toutes les armées alliées battent en retraite, à l'exception des Ie et IIe Armées, qui tiennent leurs positions en Alsace et en Lorraine. La Ve Armée marque cependant un coup d'arrêt à Guise, qui relève la pression sur le Corps expéditionnaire britannique et lui permet de se rétablir puis de se replier sur Cambrai. À l'est, les IIIe et IVe Armées, qui ont échoué dans leurs contre-offensives, se replient elles aussi en suivant le mouvement. Cambrai est prise le 26 août par la, Ie Armée allemande du général von Klück. À l'ouest, Lille est occupée par les Allemands le 2 septembre sans avoir vraiment combattu.

 

La préparation à la bataille de la Marne

Joffre garde malgré tout le moral, et dans son rapport au ministre Adolphe Messimy, il affirme que l'armée française peut encore lancer une contre-attaque victorieuse. Toutefois, il est aussi conscient du fait qu'il doit d'abord céder du terrain pour la réussir.

 

Dans un premier temps et face à tous ces replis, il critique vertement ses généraux qu'il estime ne pas avoir été assez offensif. Il prend des sanctions et limoge, parfois un peu trop hâtivement, ceux qu'il juge incompétents dont le général Lanrezac qui est remplacé par le général Franchet d'Espérey.

 

Carte de la bataille

 

Dans un deuxième temps, il prévoit une première ligne de résistance sur la Somme et l'Aisne et il demande aux généraux de mener des combats de retardements pour ralentir l'ennemi et lui permettre de mettre en place à temps ces nouvelles positions.

Pour préparer sa contre-attaque, Joffre crée la VIeArmée dans la région parisienne, elle est placée sous le commandement du général Maunoury. Les hommes qui la composent viennent principalement de Lorraine. Son intention est d'utiliser cette armée pour porter un coup d'arrêt à la Ie armée du général von Kluck.

Au centre du dispositif français, une nouvelle armée (la IXe) est créée et placée sous le commandement du général Foch. Elle doit empêcher les allemands de percer entre Ve et IVe armée dans la région des Marais de Saint-Gond.

Le chef français demande aussi au Corps expéditionnaire britannique de constituer une ligne de résistance sur la Marne pour se préparer à une contre-offensive lorsque le coup d'arrêt aura été porté.

Entre temps, les combats de retardement continuent. Von Bülow (IIe armée) et le duc de Wurtemberg progressent à l'ouest du dispositif allemand. Cependant, ils doivent prendre en compte les difficultés de von Hausen (IIIe armée) qui progresse plus lentement dans la région de la Meuse.

 

La bataille de la Marne

Taxi de la Marne exposé à l'Hôtel des Invalides

 

Malgré la surprise et la fatigue, les troupes alliées retraitent en ordre après leur défaite sur les frontières, le Corps expéditionnaire britannique planifie déjà son repli vers les ports de la Manche, pour un éventuel réembarquement. Le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris, rencontre alors Lord Kitchener pour proposer une contre-attaque commune généralisée lorsque les Allemands arriveront sur la Marne.

Le 2 septembre des aviateurs découvrent que la Ie armée allemande, la plus à l'ouest, celle de Alexandre von Klück, infléchit son offensive vers l'Est et n'effectue pas le mouvement prévu par le plan Schlieffen d'enveloppement de Paris par l'Ouest. L'idée stratégique est d'envelopper les cinq armées étalées des Vosges à la Brie pour les contourner par le Sud sans avoir à effectuer un mouvement tournant trop large et trop coûteux pour des armées allemandes éprouvées et aux lignes de commandement et logistiques trop étirées. La VIe Armée se concentre le long de la Marne, entre Nanteuil-le-Haudouin et Meaux dans l'après-midi du 5 septembre. Elle prend contact avec les Allemands à partir du 7 septembre et soutient son effort jusqu'au 9, grâce, entre autres, à l'envoi d'urgence de 10 000 hommes de la garnison de Paris, dont près de 6 000 sont transportés par six cents taxis de la capitale réquisitionnés par le général Gallieni.

 

Fac-simile de l'ordre du jour du général Joffre

 

Finalement, le 9 septembre, bien que sa progression ne soit pas significative, elle oblige von Kluck (Ie armée allemande) à utiliser une trop grande partie de son potentiel sur son flanc ouest et ralentit sensiblement sa progression vers le sud. Une brèche d'environ 50 km avec la IIe armée de Karl von Bülow, située sur sa droite et qui continue à progresser s'ouvre. Profitant de cette ouverture, la Ve Armée française et le Corps expéditionnaire britannique attaquent les deux armées allemandes sur leurs flancs exposés. Désorganisées par cette manœuvre, épuisées par leurs précédentes avancées et légèrement inférieures en nombre, elles sont contraintes à l'arrêt puis au repli, jusqu'au 13 septembre. Elles se rétablissent sur des positions défensives favorables soigneusement préparées entre temps à l'arrière.

 

Cavalerie française gardant des prisonniers allemands

 

Suites et conséquences

Ce coup d'arrêt marque l'échec de la manœuvre Schlieffen. Mais, selon le mot du Général Chambe, alors jeune officier de cavalerie, "ce fut une bataille gagnée mais une victoire perdue". En effet, si les armées franco-britanniques mirent alors un terme à l'avancée irrésistible des armées allemandes commandées par von Klück, von Bülow et von Moltke, elles ne purent ou ne surent exploiter cet avantage en repoussant ces armées hors du territoire français. En effet, d'une part, elles étaient trop épuisées pour reprendre une quelconque offensive. D'autre part, les Allemands avaient, dès les premiers signes d'un repli, constitué des lignes de défense sur des points tactiquement favorables à quelques dizaines de kilomètres au nord, induisant dans un premier temps une stabilisation durable du front, et, dans un deuxième temps, la manœuvré connue sous le nom de course à la mer.

 

Anecdotes et faits historiques

Charles Péguy est mort au champ d'honneur la veille de cette bataille.

En réaction à la victoire alliée lors de cette bataille, les prises de décisions du Kaiser furent mises à mal, ce qui provoqua en Allemagne la rédaction spontanée d'un manifeste par 93 intellectuels germaniques de renommée internationale le 4 octobre 1914. Ce document avait pour fonction de montrer au monde entier le soutien univoque de la classe dirigeante et des intellectuels allemands à leur chef Guillaume II.

 

Diplôme de la bataille de la Marne décerné au lieutenant-colonel Brébant du 48e RI, les honneurs à nos morts, signé général Joffre, général Foch.

 

Citations des divisions

Au cours de cette bataille, la Division marocaine est citée à l'ordre de l'Armée par le maréchal Foch :

Le général commandant la IXe Armée cite à l'ordre de l'armée la 1re Division du Maroc, commandée par le général Humbert pour la vaillance, l'énergie, la ténacité dont elle a fait preuve aux combats de la Fosse-à-l'Eau le 28 août et dans les journées des 6, 7, 8 et 9 septembre à Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les résultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en témoignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigènes ont fait d'une façon admirable leur devoir.

— Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de la Marne, Ordre général N° 11 dû 22 Septembre 1914 de la, IXe Armée, Maréchal Foch.

 

Reims : La cathédrale et la rue Gambetta.

 

 

Soldats allemands avec un 17 cm L/40 Schnelladekanone IRL à la bataille de la Marne

 

Seconde bataille de la Marne

Offensive allemande du 21 mars au 18 juillet 1918

 

Date 27 mai au 6 août 1918

Lieu Marne

Issue Victoire des Alliés

 

                                 Belligérants

République française                         Empire allemand

Royaume-Uni 

États-Unis

 

                                       Pertes

125 000 hommes                               168 000 hommes

 

 

 

Il y eut deux batailles de la Marne, toutes deux au cours de la Première Guerre mondiale. Quand on parle de bataille de la Marne, le nom se réfère en général à la première, qui eut lieu du 5 au 12 septembre 1914 ;

 

La seconde bataille de la Marne, quant à elle, se déroula principalement du 15 au 20 juillet 1918.

 

Offensive Michael

 

Operation Michael (sur le front de l'Aisne et de la Marne), opération allemande du printemps 1918 appelée également bataille de l'Empereur

 

Libérées du front de l’est par le traité de Brest-Litovsk les divisions d'infanterie allemandes sont amenées rapidement par le chemin de fer.

L'opération Michael  commença le matin du 21 mars 1918 en Picardie, par un bombardement d'artillerie assez court mais extrêmement violent. Avant que les défenseurs britanniques étourdis ne puissent réagir, des équipes spéciales de troupes d'assaut allemandes sortirent du brouillard et de la fumée pour attaquer ou contourner les points stratégiques des lignes. Pris par surprise, débordés et submergés, les défenseurs reculèrent sur tout le front, une large brèche s'ouvrit, permettant aux Allemands d'avancer de plus de 50 km. Plus de 160 000 Britanniques furent mis hors de combat.

 

Mais la percée ne réussit pas, parce qu’Erich Ludendorff, qui ne subissait pourtant que peu d'opposition sur sa gauche, continua à concentrer ses réserves devant Arras, où la résistance britannique devint de plus en plus forte. Malgré les appels désespérés de Haig, Foch refusa d'engager ses réserves restreintes. Haig dut faire venir d'urgence des renforts du Royaume-Uni et le QG britannique dut retirer des divisions d'autres théâtres d'opérations.

 

Ce n'est que le 28 mars que Ludendorff songea brusquement aux possibilités qui se présentaient du côté de la Somme, pour effectuer une percée rapide et décisive en direction de Paris, mais il était alors trop tard. Deux jours auparavant, les Alliés s'étaient mis d'accord pour confier au général Foch le commandement unique sur le front occidental. Un de ses premiers actes de commandement fut d'employer une partie de ses maigres réserves pour boucher la dangereuse brèche sur la Somme. Au début d'avril l'offensive Michael était arrêtée dans la région de Montdidier.

 

Offensive dans l’Aisne

 

 

Troupes françaises sous le commandement du général Gouraud, avec leurs sulfateuses parmi des ruines d'une cathédrale près de la Marne, repoussant les Allemands. 1918

 

Ludendorff concentre 42 divisions sous le commandement de von Boehn, chef de la VIIe Armée, qui tient le front entre Pontoise-lès-Noyon et Berry-au-Bac. L'aile gauche de la VIIe Armée est prolongée par 4 divisions de la Ire Armée (von Below) qui occupent le secteur de Berry-au-Bac à Reims et prendront part à l'attaque.

 

Le 27 mai, l’offensive allemande se déclenche près de l’Aisne, à partir du Chemin des Dames, où, l’année précédente, les Français avaient échoué dans une attaque meurtrière. La préparation d’artillerie commence par un tir d’obus à gaz, puis devient mixte, mais avec plus de cinquante pour cent d’obus toxiques. Après le 5 juin, 5 autres divisions seront encore engagées, soit au total 47 divisions, correspondant à près de 60 françaises. L’offensive s’arrête pourtant dix jours plus tard en raison de l'épuisement des assaillants, mais ceux-ci ont avancé de 45 km, pris Château-Thierry et sont à 70 km de Paris. Ils devaient absolument tâcher de rectifier leurs lignes, en conquérant du terrain entre les deux saillants importants près d'Arras et de Reims, et un autre plus petit le long de la Lys. Ils appliquèrent d'abord leur effort aux deux zones qui encadraient Compiègne, en attaquant par les deux flancs le 9 juin. Mais leur offensive était assez mal organisée et ils durent subir eux-mêmes des attaques au gaz moutarde, de sorte que les troupes françaises, bien secondées par la 2e division d’infanterie américaine à Bois-Belleau et à Vaux, purent résister.

 

Friedensturm

 

Chars allemands entre l'Aisne et la Marne lors de la seconde offensive

 

Pressés d'en finir et hypnotisés, comme en 1914, par Paris, qu'ils menacent à la fois par la vallée de l'Oise au nord, par les vallées de l'Ourcq et de la Marne, à l'est, les Allemands décident une nouvelle offensive, plus formidable encore. C'est le « Friedensturm » ou bataille pour la Paix.

Ludendorff projette, par une attaque frontale, de séparer les armées alliées du nord de celles de l'est, en tournant d'une part, Verdun par Sainte-Menehould et la vallée de l'Aisne supérieure, d'autre part, Reims et la Montagne de Reims par la vallée de la Marne. Pendant toute la journée du 15 juillet, malgré les épais rideaux de fumée qui les dissimulent, les avions alliés repèrent les ponts jetés sur la Marne et les bombardent à faible altitude. Ils en détruisent plusieurs et précipitent les troupes et les convois dans la rivière. Ensuite, ils attaquent à la mitrailleuse les troupes qui ont débouché sur la rive sud. Trente passerelles moins vulnérables sont installées. Malgré un léger avantage tactique acquis au sud-ouest de Reims et sur la Marne, l'offensive de Ludendorff a complètement échoué en Champagne. Renonçant à tourner Reims par l'est, il va chercher à déborder la montagne de Reims par le sud. Il lui faut un succès à tout prix.

 

Il tente une manœuvre périlleuse, dictée autant par la témérité que par la méconnaissance des ressources françaises qu'il croit épuisées, et va s'acharner en direction d'Épernay. Ludendorff jette ses troupes sans compter, s'efforçant ainsi d'atteindre le but fixé. Il lance par cinq fois, en cinq endroits différents, de grosses attaques, mais dans l'ensemble, il est repoussé ; dans la vallée de l'Ardre, il doit même se défendre contre des retours offensifs.

 

La contre-offensive alliée du 18 juillet

 

 

La contre-offensive Alliée

 

Au moment même où les divisions allemandes se massent vers le flanc est de la poche, l'équivalent de 21 divisions alliées dont des italiennes se hâtent vers le flanc ouest à partir de la forêt de Villers-Cotterêts.

En deux jours, le nombre des prisonniers dépasse 17 000 hommes et 360 canons ont été capturés. Surpris, les Allemands engagent 4 divisions de renfort au centre. Vers 18 heures, ils ont repris Vierzy, mais sans le garder. Les Alliés sont à moins de 15 kilomètres de la gare de Fère-en-Tardenois, l’unique voie ferrée étant sous le feu de l'artillerie. Le 20, les Allemands prélèvent des divisions sur les armées voisines et engagent la 5e division de la Garde contre l'armée Degoutte, deux divisions et des éléments retirés de la Marne, contre l'armée Mangin.

Malgré ces renforts, le 28 juillet la gare est prise par les Alliés et le 7 août tout le terrain est repris. Les chars d’assaut ont prouvé leur efficacité.

 

Mémoire de la Marne

Les Fantômes est une sculpture de Paul Landowski érigée à Oulchy-le-Château dans l'Aisne à l'endroit précis où se décida le sort de la seconde bataille de la Marne.

À Dormans, dans le cimetière, un poilu bleu horizon défie les années et l'oubli. Il veille sur les deux tombes mitoyennes de René Guibert de la classe 1915 et André Faille de la classe 17. Les 1 500 soldats inconnus reposent dans l'ossuaire où a été déposée de la terre de Dachau et de Monte Cassino.

Derrière le château, le mémorial des batailles de la Marne, sur ce site sanglant qui restitue ce qui s'est passé en ces lieux et que l'on sent et que l'on sait. Sur le livre d'or, quelqu'un a écrit cette phrase : « Les seuls combats perdus sont ceux que l'on abandonne. »

A Belleau, l'ensemble du bois est dédié à la bataille homonyme, avec un mémorial dans une clairière au centre du bois.

 

 

Texte commémoratif sur le monument américain de Château-Thierry

 

A Château-Thierry, l'impressionnant monument américain surplombe la ville, et comporte une carte et un descriptif de la seconde bataille de la Marne.



27/09/2012
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